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Opéra et poison : une approche secrète et agréable pour enseigner et apprendre la chimie
Opera and Poison: A Secret and Enjoyable Approach To Teaching and Learning Chemistry, João Paulo André, J. Chem. Educ., 2013, 90 (3), pp 352–357 DOI: 10.1021/ed300445b Résumé de D.D., 2014-2015
Article d'intérêt dans le domaine pharmaceutique
Contenu chimique de plusieurs histoires d’opéra analysé et présenté lors d’une conférence à l’Université de Minho au Portugal dans le cadre de l’année internationale de la chimie (2011). Présentation dans d’autres universités et dans des théâtres publics pour un plus large public.
- Opéra = forme d’art où la musique et le théâtre se rencontrent
- Deux liens directs :
- « Le prince Igor » (1890) : écrit par un chimiste : Alexandre Borodine (qui a découvert la condensation aldolique)
- « Iono et Faradette » (1923) : écrit par un étudiant de Yale : D.C. Long
- Personnages :
- Feodor : alchimiste en quête d’élixir de rire
- Ompitor : l’esprit des plus grands alchimistes
- Iono : prince des ions
- Faradette : princesse de l’électricité
- Natia : l’élixir de vie
- Mortus : la mort
- les atomes Na et Cl et des molécules organiques
- Ballets :
- « la danse des molécules de sel »
- « équilibre ionique »
- « électrolyse »
- « danse des molécules organiques »
Les opéras apothicaires
4 opéras de « pharmacie » illustrant comment le travail des chimistes et des pharmaciens au 18 et 19ème siècle a eu un impact sur le monde de l’art.
- a) « Der Apotheker » (1768) de Joseph - Rhubarbe, manne : propriétés laxatives
- b) « Doktor und Apotheker » (1786) de Carl von Dittersdorf
- c) « Luigi et Crispino » (1850) de Ferderico Ricci et la Comari
- d) « Il Campanello » (1836) de Gaetano Donizetti - Chlorure d’antimoine (III) ; sulfure de mercure (II) ; soufre, pierre ponce, grenouilles, huile de ricin
4 histoires avec pour personnage principal un pharmacien.
Les opéras de produits naturels toxiques
Références à des poisons ⇒ produits naturels dont les structures chimiques sont connues
- a) « Suor Angelica » de Il Trittico de Puccini
- laurier-rose (nerium oleander) : toxicité due à oléandrine
- laurier-cerise (prunus laurocerasus) : riche en amygdaline
- grande cigüe : alcaloïdes piperidiniques dont le coniin (le plus toxique)
- belladone (belladona) : famille des solanacées 1), comprend concentration élevée d’alcaloïdes tropaniques anticholinergiques : scopolamine et hyoscyamine
- « Tristan et Isolde » (1865) de Wagner
- Symptômes après avoir ingéré potion d’amour compatibles avec syndrome anticholinergique dû à des médicaments psychotropes tels que les solanacées alcaloïdes tropaniques : tachycardie, rougir, hyperthermie, troubles de la vision, désorientation, dilatation de la pupille, photophobie, coma, hallucinations visuelles et auditives et mort