On s'intéresse à la rotation de molécules biatomiques homo-nucléaires ou hétéro-nucléaires, et à la relation entre la température et les taux d'occupations des états de différentes énergies.
Cf. le cours de mécanique quantique pour l'écriture et la résolution de l'équation de Schrödinger.
$E_{rot} = J(J+1) \frac{h^2}{8 \pi^2 I} \ \ \ \ \ J=0,1,2,... \,$
$E_{rot} = J(J+1) \frac{\hbar^2}{2 \mu r_{0}^2} \ \ \ \ \ J=0,1,2,... \,$
$E_{rot} = J(J+1) k_B \theta_{rot} \ \ \ \ \ J=0,1,2,... \,$
$E_{rot} = J(J+1) h c B_{rot} \ \ \ \ \ J=0,1,2,... \,$
Plusieurs états correspondent à un même niveau d'énergie. La dégénérescence est liée au nombre quantique de rotation : $g = 2J + 1$, car un second nombre quantique $m$ est tel que $-J \leq m \leq J$
Les propriétés thermodynamique peuvent se déduire en utilisant le cadre de l'ensemble canonique.
Discuter de l'applicabilité des expressions proposées pour les molécules suivantes (la distance de liaison est donnée entre parenthèses) :
Envisager des molécules biatomiques dans des conditions de température particulières, et esquisser une liste des niveaux, contributions à la somme d'état, distribution des niveaux, et en donner une représentation :
Pour les calculs et la représentation graphique, cf. cette page.
Le spectre de rotation en spectroscopie Raman du dioxygène O2 révèle des transitions particulières, pour lesquelles $\Delta J \pm 2$. Pour d'autres raisons, liées à la symétrie et l'indiscernabilité des atomes, les niveaux de rotation occupés sont les niveaux $J$ impairs.
Par spectroscopie Raman, un expérimentateur observe ces différentes transitions (cf cet enregistrement des mesures) :
Delta nu (cm-1) | intensité (u.a.) |
---|---|
17 | 60 |
29 | 115 |
40 | 135 |
52 | 155 |
64 | 136 |
75 | 123 |
86 | 98 |
98 | 74 |
109 | 55 |
121 | 34 |
132 | 20 |
143 | 12 |
155 | 6 |
Lines in the pure rotational Raman spectrum of oxygen are observed at 14.381, 25.876, 37.369, 48.855, 60.337, 71.809, 83.267, 94.712, 106.143, 117.555, 128.949 cm-1
Discuter des propriétés particulières de molécules biatomiques homo-nucléaires du point de vue des symétrie et de l'existence d'isomères potentiellement séparables. Cf. les molécules de ortho et para dihydrogène.