teaching:glossaire-chimie

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
teaching:glossaire-chimie [2018/06/15 08:44] villersdteaching:glossaire-chimie [2021/09/30 13:56] (Version actuelle) – [Références] villersd
Ligne 1: Ligne 1:
 ====== Glossaire de termes usuels de chimie ====== ====== Glossaire de termes usuels de chimie ======
  
-Ce glossaire reprend principalement les termes chimiques utilisés dans le cours de chimie de l'enseignement secondaire (//cf.// les [[teaching:unites_acquis_apprentissages#les_fiches_en_sciences_generales_chimie|unités d'acquis d'apprentissage de chimie en sciences générales]]).+Ce glossaire reprend principalement les termes chimiques utilisés dans le cours de chimie de l'enseignement secondaire belge (//cf.// les [[teaching:unites_acquis_apprentissages#les_fiches_en_sciences_generales_chimie|unités d'acquis d'apprentissage de chimie en sciences générales]]). Le niveau des définitions est adapté au niveau d'étude. L'ensemble est placé sous licence libre [[http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/|CC Attribution-Share Alike 4.0 International]].
  
-FIXME : ce travail est en voie d'achèvement. Quelques définitions ne sont pas encore données concernant le vocabulaire des uaa du 3ème degré. Toute suggestion ou correction est bienvenue.+<WRAP center round tip 60%> 
 +Ce travail est en phase de relecture. Toute suggestion ou correction est bienvenue (EMAIL : didier point villers arobase umons point ac point be). 
 +</WRAP> 
 + 
 +~~socialite~~
  
 ===== A ===== ===== A =====
Ligne 30: Ligne 34:
 valence valence
   ; anode : électrode siège de la réaction d'oxydation, par conséquent pôle caractérisé par un courant de charges négatives entrant dans le conducteur   ; anode : électrode siège de la réaction d'oxydation, par conséquent pôle caractérisé par un courant de charges négatives entrant dans le conducteur
 +  ; antioxydants : Substances chimiques, présentes dans les aliments, possédant la propriété d’empêcher les réactions en chaîne néfastes provoquées par les radicaux libres. Ce sont des « pare-balles » pour l’organisme. Les principaux antioxydants naturels sont les biflavonoïdes, les caroténoïdes, les vitamines C et E, et le sélénium.
   ; Arrhenius :  chimiste suédois, prix Nobel de chimie en 1903. Il a travaillé sur la dissociation en solution d’électrolytes, l'acidité et la variation de la vitesse des réactions chimiques avec la température.   ; Arrhenius :  chimiste suédois, prix Nobel de chimie en 1903. Il a travaillé sur la dissociation en solution d’électrolytes, l'acidité et la variation de la vitesse des réactions chimiques avec la température.
   ; atome : constituant élémentaire, ou plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. Les atomes sont les constituants élémentaires de toutes les substances solides, liquides ou gazeuses.   ; atome : constituant élémentaire, ou plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. Les atomes sont les constituants élémentaires de toutes les substances solides, liquides ou gazeuses.
   ; autoprotolyse de l'eau : l'eau étant ampholyte (joue le rôle d'acide ou de base), l'autoprotolyse (auto = « soi-même » ; proto = « proton » et lyse = « coupure ») de l'eau est la réaction pendant laquelle un proton peut à la fois être arraché à une molécule d'eau et capturé par une autre molécule d'eau.   ; autoprotolyse de l'eau : l'eau étant ampholyte (joue le rôle d'acide ou de base), l'autoprotolyse (auto = « soi-même » ; proto = « proton » et lyse = « coupure ») de l'eau est la réaction pendant laquelle un proton peut à la fois être arraché à une molécule d'eau et capturé par une autre molécule d'eau.
   ; Avogadro (loi d') : la loi d'Avogadro, dite aussi loi des gaz parfaits, énoncée par Amedeo Avogadro en 1811, spécifie que des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules.   ; Avogadro (loi d') : la loi d'Avogadro, dite aussi loi des gaz parfaits, énoncée par Amedeo Avogadro en 1811, spécifie que des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules.
-  ; Avogadro (nombre d') : le nombre d'Avogado, noté N<sub>A</sub>, est défini comme le nombre d'entités élémentaires (atomes, molécules, ou ions en général) qui se trouvent dans une mole de matière. Ce nombre vaut 6,022 × 10<sup>23</sup> mol<sup>−1</sup>.+  ; Avogadro (nombre d') : le nombre d'Avogadro, noté N<sub>A</sub>, est défini comme le nombre d'entités élémentaires (atomes, molécules, ou ions en général) qui se trouvent dans une mole de matière. Ce nombre vaut 6,022 × 10<sup>23</sup> mol<sup>−1</sup>.
      
 ===== B ===== ===== B =====
-  ; base : espèce moléculaire capable de fixer un proton H<sup>+</sup> (base de Bronsted) pour donner l'acide conjugué correspondant, ou d’accepter un doublet électronique (base de Lewis). Les base ont été historiquement définies comme une classe de composés réagissant avec des acides pour former des sels. Arrhenius a défini les bases comme des substances libérant des ions hydroxyde <chem>OH-</chem> dans l'eau, de telle manière qu'un acide réagit avec une base pour former un sel et de l'eau. Cette dernière définition n'est pas assez générale puisqu'elle n'explique pas la basicité de certaines substances ne libérant pourtant pas d'ions hydroxyde dans l'eau.+  ; base : espèce moléculaire capable de fixer un proton H<sup>+</sup> (base de Bronsted) pour donner l'acide conjugué correspondant, ou de fournir un doublet électronique  permettant de former une liaison (base de Lewis). Les base ont été historiquement définies comme une classe de composés réagissant avec des acides pour former des sels. Arrhenius a défini les bases comme des substances libérant des ions hydroxyde <chem>OH-</chem> dans l'eau, de telle manière qu'un acide réagit avec une base pour former un sel et de l'eau. Cette dernière définition n'est pas assez générale puisqu'elle n'explique pas la basicité de certaines substances ne libérant pourtant pas d'ions hydroxyde dans l'eau.
   ; Bohr (Modèle de) : modèle théorique de l'atome basé sur le modèle proposé par Rutherford sur base d'expériences (noyau dense et chargé positivement autour duquel des électrons orbitent. Le modèle de Bohr postule l'existence d'orbites quantifiées. Les transitions des électrons entre les orbites expliquent les séries de raies spectrales mesurées.   ; Bohr (Modèle de) : modèle théorique de l'atome basé sur le modèle proposé par Rutherford sur base d'expériences (noyau dense et chargé positivement autour duquel des électrons orbitent. Le modèle de Bohr postule l'existence d'orbites quantifiées. Les transitions des électrons entre les orbites expliquent les séries de raies spectrales mesurées.
   ; Boyle-Mariotte (loi de) : à température constante, le produit de la pression P d'un gaz par le volume V, PV, est constant lorsque la pression est faible   ; Boyle-Mariotte (loi de) : à température constante, le produit de la pression P d'un gaz par le volume V, PV, est constant lorsque la pression est faible
Ligne 70: Ligne 75:
   ; concentration : quantité de matière d'un composé en solution, exprimée en moles par unité de volume (= concentration molaire ou molarité).   ; concentration : quantité de matière d'un composé en solution, exprimée en moles par unité de volume (= concentration molaire ou molarité).
   ; concentration massique : la concentration massique d'un soluté en solution est le quotient de la masse de ce soluté au volume total de solution. Elle s'exprime souvent en gramme par litre (g⋅L−1), équivalent au kilogramme par mètre cube (kg⋅m−3)   ; concentration massique : la concentration massique d'un soluté en solution est le quotient de la masse de ce soluté au volume total de solution. Elle s'exprime souvent en gramme par litre (g⋅L−1), équivalent au kilogramme par mètre cube (kg⋅m−3)
-  ; constante d'équilibre : caractérise l'état d'équilibre atteint pour une réaction chimique donnée, par une relation entre les concentrations des réactifs (au dénominateur) et des produits (au numérateur), assortis d'exposants correspondants aux coefficients stœchiométriques. La valeur de la constante d'équilibre dépend uniquement de la température et sont généralement données à 25 °C. La constante d'équilibre prend des appellations spécifiques pour quelques réactions particulières. Par exemple la constante calculée avec les concentrations Kc, ou avec les pressions Kp, la constante d'acidité Ka, de basicité Kb, le produit ionique de l'eau Kw, produit de solubilité,+  ; constante d'équilibre : caractérise l'état d'équilibre atteint pour une réaction chimique donnée, par une relation entre les concentrations des réactifs (au dénominateur) et des produits (au numérateur), assortis d'exposants correspondants aux coefficients stœchiométriques. La valeur de la constante d'équilibre dépend uniquement de la température et sont généralement données à 25 °C. La constante d'équilibre prend des appellations spécifiques pour quelques réactions particulières. Par exemple la constante calculée avec les concentrations Kc, ou avec les pressions Kp, la constante d'acidité Ka, de basicité Kb, le produit ionique de l'eau Kw, produit de solubilité, … Suivant le traitement rigoureux de la thermodynamique chimique, la constante d'équilibre est définie sur base de l'activité chimique de chacune des espèces chimiques. L'activité d'un solvant vaut 1, celle d'un soluté peut être approximée par sa concentration divisée par une concentration de référence C<sub>0</sub> égale à 1 mol/L. Pour des gaz, les activités sont proportionnelles aux pressions partielles des espèces chimiques.
   ; constante universelle des gaz parfaits : constante notée R intervenant dans l'équation d'état des gaz parfaits (PV=nRT), dont la valeur est  R = 8,314 462 1 J mol−1 K−1   ; constante universelle des gaz parfaits : constante notée R intervenant dans l'équation d'état des gaz parfaits (PV=nRT), dont la valeur est  R = 8,314 462 1 J mol−1 K−1
   ; corps simple : substance constituée d'un seul type d'élément chimique, par opposition aux composés chimiques. Synonyme de substance élémentaire.   ; corps simple : substance constituée d'un seul type d'élément chimique, par opposition aux composés chimiques. Synonyme de substance élémentaire.
Ligne 90: Ligne 95:
   ; élastomère : polymère présentant des propriétés élastiques (exemple : le caoutchouc)   ; élastomère : polymère présentant des propriétés élastiques (exemple : le caoutchouc)
   ; électrode : conducteur électrique raccordé à un circuit électrique, et en contact avec un électrolyte, de manière à assurer le transfert d'électron vers le circuit ou en provenance du circuit, par oxydation ou réduction de l'électrolyte.   ; électrode : conducteur électrique raccordé à un circuit électrique, et en contact avec un électrolyte, de manière à assurer le transfert d'électron vers le circuit ou en provenance du circuit, par oxydation ou réduction de l'électrolyte.
 +  ; électrolyte : substance qui, en solution aqueuse, se dissocie en ions mobiles, positifs (cations) et négatifs (anions), permettant par conséquent le passage d’un courant électrique.
   ; électrolyse : réactions chimiques provoquées par un courant électrique dans une solution d'électrolytes ou dans un matériau ionique fondu. Processus inverse de la pile chimique.   ; électrolyse : réactions chimiques provoquées par un courant électrique dans une solution d'électrolytes ou dans un matériau ionique fondu. Processus inverse de la pile chimique.
   ; électronégativité : mesure arbitraire, notée $\chi_{A}$ de la capacité relative d'un atome A d'attirer à lui les électrons d'une liaison par rapport à un autre atome **dans une liaison**. L'échelle proposée par Linus Pauling est la plus couramment acceptée. Dans le tableau périodique, l'électronégativité augmente généralement de gauche à droite (au travers des périodes) et de bas en haut (au sein des groupes). Lorsqu'on considère des atomes seuls, on devrait privilégier les concepts d'affinité électronique ou d'énergie d'ionisation.   ; électronégativité : mesure arbitraire, notée $\chi_{A}$ de la capacité relative d'un atome A d'attirer à lui les électrons d'une liaison par rapport à un autre atome **dans une liaison**. L'échelle proposée par Linus Pauling est la plus couramment acceptée. Dans le tableau périodique, l'électronégativité augmente généralement de gauche à droite (au travers des périodes) et de bas en haut (au sein des groupes). Lorsqu'on considère des atomes seuls, on devrait privilégier les concepts d'affinité électronique ou d'énergie d'ionisation.
Ligne 102: Ligne 108:
   ; énergie d'ionisation : //cf.// ionisation (énergie d')   ; énergie d'ionisation : //cf.// ionisation (énergie d')
   ; énergie de liaison : énergie nécessaire pour séparer des atomes ou groupes d'atomes reliés par une liaison. Cette énergie est usuellement donnée par mole, en kJ/mol.   ; énergie de liaison : énergie nécessaire pour séparer des atomes ou groupes d'atomes reliés par une liaison. Cette énergie est usuellement donnée par mole, en kJ/mol.
-  ; enthalpie et ΔH : caractérise l'état d'énergie d'un système chimique, dont seules les différences peuvent être mesurées.  Pour les processus effectués à pression constante, la variation d'enthalpie correspond à la chaleur absorbée. +  ; enthalpie et ΔH : caractérise l'état d'énergie d'un système chimique, dont seules les différences peuvent être mesurées.  Pour les processus effectués à pression constante, la variation d'enthalpie ΔH correspond à la chaleur absorbée. Elle ne dépend que de l'état final et de l'état initial au cours d'une transformation.
   ; enthalpie de formation : variation d'enthalpie d'un composé chimique résultant de la formation d'une mole de ce composé à partir de corps simples, purs, pris dans l'état standard et stables à la température considérée.   ; enthalpie de formation : variation d'enthalpie d'un composé chimique résultant de la formation d'une mole de ce composé à partir de corps simples, purs, pris dans l'état standard et stables à la température considérée.
   ; enthalpie de fusion : variation d'enthalpie accompagnant le changement d'état (solide vers liquide) pour une quantité de matière donnée. Cette variation est fournie sous forme de chaleur. L'enthalpie de fusion s'exprime en J.mol<sup>-1</sup> et l'enthalpie de fusion massique s'exprime en J.kg<sup>-1</sup>.   ; enthalpie de fusion : variation d'enthalpie accompagnant le changement d'état (solide vers liquide) pour une quantité de matière donnée. Cette variation est fournie sous forme de chaleur. L'enthalpie de fusion s'exprime en J.mol<sup>-1</sup> et l'enthalpie de fusion massique s'exprime en J.kg<sup>-1</sup>.
Ligne 128: Ligne 134:
  
 ===== H ===== ===== H =====
-  ; Hess (loi de) : FIXME+  ; Hess (loi de) : l'enthalpie étant une fonction d'état, sa variation au cours d'un processus ne dépend que de l'état initial et l'état final. L'enthalpie de réaction d'une réaction chimique peut donc s'obtenir par la somme des enthalpies de formation des produits (état final), diminuée de la somme des enthalpies de formation des réactifs (état initial), en tenant compte de la stœchiométrie de la réaction.
   ; hydronium : l'ion hydronium de formule <chem>H3O</chem>+ ou H+(aq), résultant de la solvatation par l'eau du proton libéré par un acide   ; hydronium : l'ion hydronium de formule <chem>H3O</chem>+ ou H+(aq), résultant de la solvatation par l'eau du proton libéré par un acide
   ; hydrophile : tendance d'un composé ou d'une partie de celui-ci à attirer les molécules d'eau. Un composé hydrophile est typiquement polaire, et peut aussi parfois former des liaisons hydrogènes. Cette propriété rend en général solubles ces substances dans l'eau. Certaines molécules, dites amphiphiles, tels les tensio-actifs, disposent à la fois d'une partie hydrophile et d'une partie hydrophobe.   ; hydrophile : tendance d'un composé ou d'une partie de celui-ci à attirer les molécules d'eau. Un composé hydrophile est typiquement polaire, et peut aussi parfois former des liaisons hydrogènes. Cette propriété rend en général solubles ces substances dans l'eau. Certaines molécules, dites amphiphiles, tels les tensio-actifs, disposent à la fois d'une partie hydrophile et d'une partie hydrophobe.
Ligne 140: Ligne 146:
   ; ion spectateur : ion présent en solution mais n'intervenant pas dans la réaction (par exemple acide-base ou redox)   ; ion spectateur : ion présent en solution mais n'intervenant pas dans la réaction (par exemple acide-base ou redox)
   ; ionisation (énergie d') : énergie qu'il faut fournir à un atome neutre (en phase gazeuse) pour arracher un électron (le moins lié) et former un ion positif. On parle aussi, suivant les cas, d'énergies d'ionisation successives (2ème, 3ème,...). Une discontinuité se marque pour l'arrachement d'électrons alors que l'ion est dans la structure électronique du gaz rare le plus proche.   ; ionisation (énergie d') : énergie qu'il faut fournir à un atome neutre (en phase gazeuse) pour arracher un électron (le moins lié) et former un ion positif. On parle aussi, suivant les cas, d'énergies d'ionisation successives (2ème, 3ème,...). Une discontinuité se marque pour l'arrachement d'électrons alors que l'ion est dans la structure électronique du gaz rare le plus proche.
-  ; isomère de position : FIXME+  ; isomères : molécules caractérisées par la même formule brute moléculaire 
 +  ; isomères de chaîne : désigne des isomères qui diffèrent par le squelette de leur chaîne carbonée. Seule isomérie caractéristique des alcanes (hydrocarbures sans fonction organique), comme entre le //n//-butane et l'isobutane (méthyl-2-propane).   
 +  ; isomères de fonction : caractérise les substances de même formule moléculaire et qui possèdent des groupes fonctionnels différents. Exemple : C2H6O qui peut correspondre à l’éthanol (CH3-CH2-OH) mais également au méthoxyméthane ou éther méthylique (CH3-O-CH3) 
 +  ; isomères de position : caractérise les substances de même formule moléculaire et qui possèdent une même fonction. Ils diffèrent par la position le long de la chaîne du groupement fonctionnel (atome ou groupe d’atomes). Exemple, le but-1-ène et le but-2-ène.
   ; isotope : on qualifie d'isotopes d'un élément chimique les atomes caractérisés par le même numéro atomique Z (donc même nombre de protons), mais possédant des nombre de masse A différents. C'est donc le nombre de neutrons qui peut les différencier.   ; isotope : on qualifie d'isotopes d'un élément chimique les atomes caractérisés par le même numéro atomique Z (donc même nombre de protons), mais possédant des nombre de masse A différents. C'est donc le nombre de neutrons qui peut les différencier.
  
Ligne 173: Ligne 182:
   ; métalloïde : élément chimique dont les propriétés sont intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux ou sont une combinaison de ces propriétés.    ; métalloïde : élément chimique dont les propriétés sont intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux ou sont une combinaison de ces propriétés. 
   ; méthane : alcane à un seul carbone, de formule chimique <chem>CH4</chem>. Racine du grec ancien [[https://fr.wiktionary.org/wiki/%CE%BC%CE%AD%CE%B8%CE%B7|μέθη]], méthê (« ivresse »).   ; méthane : alcane à un seul carbone, de formule chimique <chem>CH4</chem>. Racine du grec ancien [[https://fr.wiktionary.org/wiki/%CE%BC%CE%AD%CE%B8%CE%B7|μέθη]], méthê (« ivresse »).
-  ; micelle : FIXME +  ; micelle : structure sphérique microscopique constituée par l'assemblage de molécules amphiphiles possédant une tête polaire hydrophile dirigée vers un solvant polaire (de l'eau par exemple) et une chaîne hydrophobe dirigée vers l'intérieur de la micelle, permettant notamment d'y englober des molécules non-polaires (graisses,...). cette structure est caractéristique des tensio-actifs et détergents. 
-  ; modèle de Lewis : cf. structure de Lawis +  ; modèle de Lewis : cf. structure de Lewis 
-  ; mole :  la mole est la quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 12 grammes de carbone 12. La mole est l'évolution du terme molécule-gramme dont la définition historique se basé sur l'atome d'hydrogène comme référence. La définition de la mole est intimement liée à la valeur du nombre d'Avogadro et les Comité international des poids et mesures se propose de redéfinir la mole au départ d'un nombre d'entité égal au nombre d'Avogadro dont la valeur serait fixée.+  ; mole :  la mole est l'unité de la quantité de matière dans le Système International d'unités. La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 12 grammes de carbone 12. La mole est l'évolution du terme molécule-gramme dont la définition historique se basé sur l'atome d'hydrogène comme référence. La définition de la mole est intimement liée à la valeur du nombre d'Avogadro et les Comité international des poids et mesures se propose de redéfinir la mole au départ d'un nombre d'entité égal au nombre d'Avogadro dont la valeur serait fixée.
   ; molécule : entité électriquement neutre comprenant plus d'un atome. Plus petite partie d'une substance au sein de laquelle les atomes sont liés par des liaisons covalentes.La composition chimique d'une molécule est donnée par sa formule chimique.   ; molécule : entité électriquement neutre comprenant plus d'un atome. Plus petite partie d'une substance au sein de laquelle les atomes sont liés par des liaisons covalentes.La composition chimique d'une molécule est donnée par sa formule chimique.
   ; moment dipolaire :  quantité vectorielle caractérisant un dipôle électrique de charges -q et +q, égal au produit de cette charge par le vecteur joignant les deux centres, dirigé vers la charge positive   ; moment dipolaire :  quantité vectorielle caractérisant un dipôle électrique de charges -q et +q, égal au produit de cette charge par le vecteur joignant les deux centres, dirigé vers la charge positive
Ligne 207: Ligne 216:
   ; pile : générateur électrique transformant de l'énergie chimique en énergie électrique par une réaction d'oxydo-réduction. L'oxydation à l'anode (borne négative de la pile) permet de délivrer les électrons produisant le courant électrique dans le circuit, qui seront utilisés pour la réduction à la cathode (borne positive de la pile).   ; pile : générateur électrique transformant de l'énergie chimique en énergie électrique par une réaction d'oxydo-réduction. L'oxydation à l'anode (borne négative de la pile) permet de délivrer les électrons produisant le courant électrique dans le circuit, qui seront utilisés pour la réduction à la cathode (borne positive de la pile).
   ; pKa : le pKa d'un acide est égal à -log<sub>10</sub>(Ka) où Ka est la constante d'acidité de l'acide.   ; pKa : le pKa d'un acide est égal à -log<sub>10</sub>(Ka) où Ka est la constante d'acidité de l'acide.
-  ; point d'équivalence : point où l'espèce chimique à titrer et l'espèce titrante ont été mélangées dans des proportions stoechimétriques. À l'équivalence du titrage, ces deux espèces sont complètement consommées et donc leur quantité de matière est nulle.+  ; point d'équivalence : point où l'espèce chimique à titrer et l'espèce titrante ont été mélangées dans des proportions stoechiométriques. À l'équivalence du titrage, ces deux espèces sont complètement consommées et donc leur quantité de matière est nulle.
   ; polarité : se dit d'une liaison ou d'une molécule lorsqu'il existe une répartition différente des charges négatives et positives, caractérisée par un dipôle et un moment dipolaire. La polarité d'une liaison s'explique par la différence d'électronégativité des atomes qui la forment, reliée aux différences de charge (charges partielles), donc aux moments dipolaires. Une liaison entre deux atomes du même élément et donc de même électronégativité sera apolaire (liaison covalente parfaite). Sinon la liaison, covalente polaire, sera d'autant plus polaire que la différence d'électronégativité. Au delà d'une certaine différence, la liaison est qualifiée d'ionique, et on considère que l'électron est entièrement transféré à l'atome le plus électronégatif. Lorsqu'on examine la polarité d'une molécule particulière, il est possible de compenser par symétrie des moments dipolaires des liaisons qui la constituent, et observer une molécule globalement apolaire, mais possédant pourtant des liaisons polaires.   ; polarité : se dit d'une liaison ou d'une molécule lorsqu'il existe une répartition différente des charges négatives et positives, caractérisée par un dipôle et un moment dipolaire. La polarité d'une liaison s'explique par la différence d'électronégativité des atomes qui la forment, reliée aux différences de charge (charges partielles), donc aux moments dipolaires. Une liaison entre deux atomes du même élément et donc de même électronégativité sera apolaire (liaison covalente parfaite). Sinon la liaison, covalente polaire, sera d'autant plus polaire que la différence d'électronégativité. Au delà d'une certaine différence, la liaison est qualifiée d'ionique, et on considère que l'électron est entièrement transféré à l'atome le plus électronégatif. Lorsqu'on examine la polarité d'une molécule particulière, il est possible de compenser par symétrie des moments dipolaires des liaisons qui la constituent, et observer une molécule globalement apolaire, mais possédant pourtant des liaisons polaires.
   ; polymère : grosse molécule formée par l'enchaînement de monomères (= macromolécule).   ; polymère : grosse molécule formée par l'enchaînement de monomères (= macromolécule).
   ; polymérisation : désigne la réaction chimique ou le procédé par lesquels des petites molécules (par exemple des hydrocarbures de deux à dix atomes de carbone) réagissent entre elles pour former des molécules de masses molaires plus élevées.    ; polymérisation : désigne la réaction chimique ou le procédé par lesquels des petites molécules (par exemple des hydrocarbures de deux à dix atomes de carbone) réagissent entre elles pour former des molécules de masses molaires plus élevées. 
-  ; pont électrolyte : est nécessaire au fonctionnement d'une pile. Il permet de maintenir l'électroneutralité dans les deux solutions mises en contact par le pont.+  ; pont salin appelé aussi pont électrolytique, il est nécessaire au fonctionnement d'une pile. Il permet de maintenir l'électroneutralité dans les deux solutions qu'il met en contact.
   ; potentiel d'ionisation : //cf.// ionisation (énergie d')   ; potentiel d'ionisation : //cf.// ionisation (énergie d')
-  ; pouvoir calorifique d'une substance : FIXME+  ; pouvoir calorifique d'une substance : chaleur de combustion d'un combustible (enthalpie de réaction de combustion par unité de masse ou par mole), exprimée en J/kg ou J/mol. C'est l'énergie dégagée sous forme de chaleur lors de la combustion par du dioxygène.
   ; précipitation : Dépôt d’un composé solide (le précipité) à partir d’une solution liquide dans laquelle le composé est présent en quantité supérieure à sa solubilité dans le liquide. Qualifie aussi la pluie qui est l'apparition d'une phase liquide lorsque l'humidité relative de l'air (phase gazeuse) dépasse les 100%.   ; précipitation : Dépôt d’un composé solide (le précipité) à partir d’une solution liquide dans laquelle le composé est présent en quantité supérieure à sa solubilité dans le liquide. Qualifie aussi la pluie qui est l'apparition d'une phase liquide lorsque l'humidité relative de l'air (phase gazeuse) dépasse les 100%.
   ; produit : espèce chimique qui apparaît au cours d'une réaction chimique. Placé conventionnellement à droite dans l'écriture de l'équation chimique.   ; produit : espèce chimique qui apparaît au cours d'une réaction chimique. Placé conventionnellement à droite dans l'écriture de l'équation chimique.
Ligne 219: Ligne 228:
   ; propane : alcane à trois atomes de carbone, de formule chimique <chem>C3H8</chem>. Racine du radical « prop- » (dérivé lui même de l’acide propionique, du grec ancien προτος, protos, proto, « premier », et πιων, piôn, « gras » → « premier acide gras »).   ; propane : alcane à trois atomes de carbone, de formule chimique <chem>C3H8</chem>. Racine du radical « prop- » (dérivé lui même de l’acide propionique, du grec ancien προτος, protos, proto, « premier », et πιων, piôn, « gras » → « premier acide gras »).
   ; proportions multiples : loi des proportions multiples ou loi de Dalton. Si deux substances élémentaires forment plus qu'un composé entre elles, alors les rapports des masses du second élément qui se combine à une masse fixée du premier élément sont toujours des rapports de petits nombres entiers.   ; proportions multiples : loi des proportions multiples ou loi de Dalton. Si deux substances élémentaires forment plus qu'un composé entre elles, alors les rapports des masses du second élément qui se combine à une masse fixée du premier élément sont toujours des rapports de petits nombres entiers.
-  ; protéine : FIXME +  ; protéine :  macromolécules biologiques formées d'une ou de plusieurs chaînes polypeptidiques, elles-mêmes constituées par l'enchaînement d'acides aminés liés entre eux par des liaisons peptidiques. Les protéines jouent différent rôles au sein des cellules : enzymes, protéines de structure, de mobilité (muscles), transmission de l'information génétique, de signaux cellulaires,... 
-  ; protocole expérimental : FIXME+  ; protocole expérimental : description des différentes étapes d'une expérience et de leur rôle, permettant l'ajustement de paramètres, le relevé de mesures et d'échantillons, la reproductibilité des travaux effectués, ainsi que l'analyse des résultats et l'obtention de grandeurs dérivées, de données statistiques, de conclusions,...
   ; proton : particule élémentaire constituant de noyaux atomiques, de charge électrique élémentaire positive. Sa masse est approximativement égale à celle du neutron, caractérisé par contre par une charge nulle.   ; proton : particule élémentaire constituant de noyaux atomiques, de charge électrique élémentaire positive. Sa masse est approximativement égale à celle du neutron, caractérisé par contre par une charge nulle.
   ; Proust (loi de) : ou loi de proportions définies. Lorsque deux ou plusieurs corps simples s'unissent pour former un composé défini, leur combinaison s'effectue toujours selon un même rapport pondéral. Par exemple, il faut 7 g de fer et 4 g de soufre pour obtenir 11g de sulfure de fer sans réactifs résiduels. Pour synthétiser de l'eau à partir de dihydrogène et de dioxygène, il faut utiliser ces deux corps dans les proportions massiques 1 et 8.   ; Proust (loi de) : ou loi de proportions définies. Lorsque deux ou plusieurs corps simples s'unissent pour former un composé défini, leur combinaison s'effectue toujours selon un même rapport pondéral. Par exemple, il faut 7 g de fer et 4 g de soufre pour obtenir 11g de sulfure de fer sans réactifs résiduels. Pour synthétiser de l'eau à partir de dihydrogène et de dioxygène, il faut utiliser ces deux corps dans les proportions massiques 1 et 8.
        
 ===== Q ===== ===== Q =====
 +  ; quantité de matière : grandeur macroscopique correspondant au nombre d'entités telles que des atomes, molécules, ions, particules,... d'un système, exprimée en moles.
   ; quotient réactionnel : valeur prise par l'expression de la constante d'équilibre lorsque le système réactionnel est hors équilibre, et appelé aussi quotient de réaction. Ce quotient permet de caractériser l'état d'avancement d'une réaction, et ainsi de prévoir son évolution, et donc l'évolution des concentrations des réactifs et des produits, pour que le quotient réactionnel atteigne à l'équilibre la valeur de la constante d'équilibre.      ; quotient réactionnel : valeur prise par l'expression de la constante d'équilibre lorsque le système réactionnel est hors équilibre, et appelé aussi quotient de réaction. Ce quotient permet de caractériser l'état d'avancement d'une réaction, et ainsi de prévoir son évolution, et donc l'évolution des concentrations des réactifs et des produits, pour que le quotient réactionnel atteigne à l'équilibre la valeur de la constante d'équilibre.   
  
 ===== R ===== ===== R =====
   ; radical : espèce chimique possédant un ou plusieurs électrons non appariés sur sa couche externe. La présence de cet électron célibataire confère à ces molécules, une grande instabilité, donc une grande réactivité   ; radical : espèce chimique possédant un ou plusieurs électrons non appariés sur sa couche externe. La présence de cet électron célibataire confère à ces molécules, une grande instabilité, donc une grande réactivité
 +  ; radicaux libres : Composés instables générés au cours du fonctionnement normal de l'organisme, mais leur production peut être augmentée par la pollution, la fumée de cigarette ou une exposition prolongée au soleil, par exemple. Leur structure chimique fait qu’ils endommagent les autres atomes en les « oxydant ». Ils sont toutefois tenus en échec par les antioxydants naturels de l’organisme. Exemples de radicaux libres, anion radicalaire superoxyde O2•-, le radical hydroxyle HO•, les radicaux peroxyde (ROO•), radical alkoxyle (RO•) où R est une chaîne carbonée,
   ; réactif : espèce chimique qui disparaît au cours d'une réaction chimique. Placé conventionnellement à gauche dans l'écriture de l'équation chimique.   ; réactif : espèce chimique qui disparaît au cours d'une réaction chimique. Placé conventionnellement à gauche dans l'écriture de l'équation chimique.
   ; réactif limitant : réactif totalement transformé lors d'une réaction chimique (disparaissant complètement) et limitant par conséquent la poursuite de la réaction. Les autres réactifs qui n'ont par réagi complètement sont appelés réactifs en excès.   ; réactif limitant : réactif totalement transformé lors d'une réaction chimique (disparaissant complètement) et limitant par conséquent la poursuite de la réaction. Les autres réactifs qui n'ont par réagi complètement sont appelés réactifs en excès.
Ligne 240: Ligne 251:
   ; réaction incomplète : Une réaction est incomplète lorsqu’au cours de la réaction aucun des réactifs ne réagit complètement   ; réaction incomplète : Une réaction est incomplète lorsqu’au cours de la réaction aucun des réactifs ne réagit complètement
   ; réaction réversible : une réaction est réversible si son équilibre peut être déplacé vers les réactifs   ; réaction réversible : une réaction est réversible si son équilibre peut être déplacé vers les réactifs
-  ; réarrangement moléculaire : FIXME+  ; réarrangement moléculaire : réaction chimique au cours de laquelle il y a modification des liaisons et/ou de positions d'atomes ou de groupements d'atomes au sein d'une molécule.
   ; redox : association des deux termes réduction et oxydation pour décrire l'ensemble des deux réactions concomitantes. Par convention, les couples redox spécifiques sont écrit sous la forme (oxydant/réducteur), l'oxydant est toujours placé à gauche et séparé du réducteur par une barre oblique. Exemple (Zn<sup>2+</sup>/Zn)   ; redox : association des deux termes réduction et oxydation pour décrire l'ensemble des deux réactions concomitantes. Par convention, les couples redox spécifiques sont écrit sous la forme (oxydant/réducteur), l'oxydant est toujours placé à gauche et séparé du réducteur par une barre oblique. Exemple (Zn<sup>2+</sup>/Zn)
   ; réducteur : composé contenant au moins un élément dont le nombre d'oxydation peut augmenter ou subir une oxydation (et donc permettre par compensation la diminution du n.o. d'un autre élément, donc une réduction)   ; réducteur : composé contenant au moins un élément dont le nombre d'oxydation peut augmenter ou subir une oxydation (et donc permettre par compensation la diminution du n.o. d'un autre élément, donc une réduction)
Ligne 249: Ligne 260:
      
 ===== S ===== ===== S =====
-  ; saponification : FIXME+  ; saponification : réaction chimique transformant un ester en ions carboxylates et un alcool, par hydrolyse en milieu basique. La saponification de triglycérides (esters d'acide gras) en présence d'hydroxyde de potassium ou d'hydroxyde de sodium permet la synthèse du savon, un mélange de carboxylate de sodium (savon dur) ou potassium (savon mou), après élimination du glycérol.
   ; sel : composé ionique composé de cations et d'anions formant un produit neutre (de charge électrique nette nulle).   ; sel : composé ionique composé de cations et d'anions formant un produit neutre (de charge électrique nette nulle).
   ; sel binaire : sel (de formule générale MX) impliquant un cation du métal M et un anion d'un non métal (X). Exemple: NaCl   ; sel binaire : sel (de formule générale MX) impliquant un cation du métal M et un anion d'un non métal (X). Exemple: NaCl
-  ; sel ternaire : sel (de formule générale MXO) impliquant un cation métal M et un anion (XO), obtenu par neutralisation d'un oxide metalique par un acide ternaire. Exemple: CaCO3+  ; sel ternaire : sel (de formule générale MXO) impliquant un cation métal M et un anion (XO), obtenu par neutralisation d'un oxyde métallique par un acide ternaire. Exemple: CaCO3
   ; solubilité : concentration maximale du soluté dans le solvant (solution saturée). Exprimée en mol/L (molarité) ou en g/L   ; solubilité : concentration maximale du soluté dans le solvant (solution saturée). Exprimée en mol/L (molarité) ou en g/L
   ; spectrométrie : enregistrement d'un signal de spectroscopie   ; spectrométrie : enregistrement d'un signal de spectroscopie
Ligne 261: Ligne 272:
   ; solution : mélange homogène d'un ou plusieurs solutés dissous dans un solvant.   ; solution : mélange homogène d'un ou plusieurs solutés dissous dans un solvant.
   ; solvant : substance liquide qui a la propriété de dissoudre, diluer ou extraire d’autres substances (les solutés) sans les modifier chimiquement et sans lui-même se modifier. Solvant et solutés forment ensemble une solution. Le solvant le plus courant est l'eau, les solutions étant alors qualifiée d'aqueuse.   ; solvant : substance liquide qui a la propriété de dissoudre, diluer ou extraire d’autres substances (les solutés) sans les modifier chimiquement et sans lui-même se modifier. Solvant et solutés forment ensemble une solution. Le solvant le plus courant est l'eau, les solutions étant alors qualifiée d'aqueuse.
-  ; solvatation : FIXME+  ; solvatation : phénomène observé lors de la dissolution d'un composé chimique dans un solvant, créant des interactions particulières à l'échelle microscopique entre les ions ou molécules du soluté et les molécules de solvant. un composé polaire ou ionique sera très bien solvaté dans un solvant polaire, tandis qu'un composé apolaire sera mieux solvaté dans un solvant apolaire. La solvatation dans l'eau est aussi appelée hydratation.
   ; stœchiométrie : la stœchiométrie indique les proportions relatives entre les entités chimiques, molécules des réactifs et produits au cours d'une réaction chimique. Elle respecte la conservation de chaque espèce atomique. La stœchiométrie est aussi utilisée pour décrire la proportion des éléments dans la formule chimique d'une substance composée.   ; stœchiométrie : la stœchiométrie indique les proportions relatives entre les entités chimiques, molécules des réactifs et produits au cours d'une réaction chimique. Elle respecte la conservation de chaque espèce atomique. La stœchiométrie est aussi utilisée pour décrire la proportion des éléments dans la formule chimique d'une substance composée.
-  ; structure de Lewis : représentation de la répartition de l'ensemble des électrons de valence entre les atomes d'une molécule ou d'un ions, destinée à modéliser la topologie des liaisons, sur base des doublets liants (liaisons), des doublets libres et des électons célibataires, en tenant compte de l'électronégativité des éléments ainsi que de la règle de l'octet (devenant la règle des 18 électrons dès les métaux de transition). La structure est complétée par la distribution des charges formelles associées, peut impliquer des structures résonnantes, et comporte différentes exceptions aux règles de base.+  ; structure de Lewis : représentation de la répartition de l'ensemble des électrons de valence entre les atomes d'une molécule ou d'un ions, destinée à modéliser la topologie des liaisons, sur base des doublets liants (liaisons), des doublets libres et des électrons célibataires, en tenant compte de l'électronégativité des éléments ainsi que de la règle de l'octet (devenant la règle des 18 électrons dès les métaux de transition). La structure est complétée par la distribution des charges formelles associées, peut impliquer des structures résonnantes, et comporte différentes exceptions aux règles de base.
   ; substance chimique : une substance ou produit chimique ou encore substance pure est tout échantillon de matière de composition chimique et propriétés définies. Une substance ne peut donc être séparée, au contraire d'un mélange. Elle peut cependant intervenir et se transformer au cours d'une réaction chimique.   ; substance chimique : une substance ou produit chimique ou encore substance pure est tout échantillon de matière de composition chimique et propriétés définies. Une substance ne peut donc être séparée, au contraire d'un mélange. Elle peut cependant intervenir et se transformer au cours d'une réaction chimique.
   ; symbole chimique : lettre ou couple de lettres représentant un élément chimique, ou un atome de cet élément. La première lettre est toujours en capitale tandis que la suivante est en bas de casse.   ; symbole chimique : lettre ou couple de lettres représentant un élément chimique, ou un atome de cet élément. La première lettre est toujours en capitale tandis que la suivante est en bas de casse.
Ligne 269: Ligne 280:
      
 ===== T ===== ===== T =====
-  ; table de potentiels : FIXME +  ; table de potentiels : table reprenant les couples et/ou équations rédox avec leur potentiel standard, en volt. Par convention, les tables vont de l'oxydant le plus fort (réducteur conjugué le plus faible) à l'oxydant le plus faible (réducteur conjugué le plus fort), permettant ainsi de déterminer facilement si une réaction d'oxydoréduction donné peut se produire spontanément ou non. 
-  ; température : FIXME+  ; température : grandeur caractéristique des systèmes à l'équilibre, utilisant une échelle absolue (Kelvin dans le système international d'unités), ou une échelle pratique dont la mesure est donnée par un thermomètre, comme l'échelle Celsius dans laquelle la glace (eau solide) fond à 0 °C et l'eau bout à environ +100 °C dans les conditions standard de pression. Le transfert thermique (ou de chaleur) s'effectue d'un sous-système de température plus élevée (chaud) vers un sous-système de température plus faible (froid). La température est une fonction croissante avec le degré d'agitation thermique de la matière.
   ; thermodurcissable :  matières plastiques auxquelles un échauffement prolongé fait perdre leur élasticité   ; thermodurcissable :  matières plastiques auxquelles un échauffement prolongé fait perdre leur élasticité
-  ; thermodynamique : FIXME+  ; thermodynamique : ensemble des études de la chaleur, des machines thermiques et des états d'agitation thermique de la matière, se fondant principalement sur un principe de conservation de l'énergie lors d'une transformation, et un principe d'évolution facilitant le plus souvent les états désordonnés d'un système. En chimie, la thermodynamique permet de caractériser la chaleur d'une réaction, la chaleur massique ou molaire d'une substance, la chaleur latente lors d'un changement d'état,...
   ; thermoplastique : matière plastique qui se ramollit sous l'action de la chaleur.   ; thermoplastique : matière plastique qui se ramollit sous l'action de la chaleur.
   ; Thomson (modèle de) : suite à la découverte de l'électron comme particule élémentaire de charge négative comme un des constituants des atomes, Thomson propose en 1904 que ces électrons soient plongés dans une « soupe » de charge positive pour équilibrer la charge négative des électrons, comme des prunes (plum en anglais) dans un pudding, d'où l'appellation de modèle de « plum pudding ». Ce modèle sera invalidé par la découverte du moyau atomique de charge positive.   ; Thomson (modèle de) : suite à la découverte de l'électron comme particule élémentaire de charge négative comme un des constituants des atomes, Thomson propose en 1904 que ces électrons soient plongés dans une « soupe » de charge positive pour équilibrer la charge négative des électrons, comme des prunes (plum en anglais) dans un pudding, d'où l'appellation de modèle de « plum pudding ». Ce modèle sera invalidé par la découverte du moyau atomique de charge positive.
Ligne 292: Ligne 303:
 ===== Z ===== ===== Z =====
  
 +===== Remerciements =====
 +... aux collègues et étudiants de l'AESS qui ont contribué à ces définitions et/ou à leur relecture.
  
 ===== Références ===== ===== Références =====
Ligne 303: Ligne 316:
   * [[wp>fr:Chronologie_de_la_chimie|Chronologie de la chimie]] et [[wp>Timeline_of_chemistry|Timeline of chemistry]] en anglais   * [[wp>fr:Chronologie_de_la_chimie|Chronologie de la chimie]] et [[wp>Timeline_of_chemistry|Timeline of chemistry]] en anglais
   * Les [[https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/|]]Définitions Sciences]] de Futura Sciences   * Les [[https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/|]]Définitions Sciences]] de Futura Sciences
 +  * [[https://www.aclg.ulg.ac.be/Create/ChimOrgBasic1_CG/media/Isomers.pdf|Les isomères des molécules organiques]] (Texte ULg, René Cahay, Jacques Furnémont)
 +  * [[https://pubs.rsc.org/en/content/articlelanding/2003/rp/b2rp90033e|Basic chemical concepts]] Peter G. NELSON, Chem. Educ. Res. Pract., 2003, 4, 19-24 DOI: 10.1039/B2RP90033E
  
 +Fichier de tableur reprenant les savoirs de chimie en sciences générales, en fonction des UAA (de 1 à 10) : {{ :teaching:glossaire-uaa-savoirs.ods }}
  • teaching/glossaire-chimie.1529045045.txt.gz
  • Dernière modification : 2018/06/15 08:44
  • de villersd