Motivation : installer WordPress et expliquer comment et pourquoi n’importe qui peut y arriver (avec un peu de bonne volonté).
A moins de disposer de votre propre serveur, auquel cas les présentes explications sont superflues, tout commence par l’obtention d’un compte sur un serveur mutualisé (il y a d’autres utilisateurs). Pour ma part, un administrateur système m’a donc préparé ce qui suit :
- Un identifiant en 6 chiffres (je l’appellerai nummat) sur le serveur w3.umons.ac.be, et un mot de passe (modifiable);
- Une base de donnée nommée nummat_db avec le même identifiant et un autre mot de passe (également modifiable);
- L’utilisateur www-data au groupe nummat, en faisant en sorte que les fichiers et répertoires créés aient comme propriétaire et nom de groupe nummat, tout en permettant au logiciel serveur d’y accéder.
- Une redirection web du compte par l’URL http://w3.umons.ac.be/perso/Nom.Prenom/
A partir d’une fenêtre de terminal (Linux, Mac), ou d’un client ssh comme PuTTY (Windows), on effectue ceci :
- Identification :
ssh nummat@w3.umons.ac.be
(ou via les paramètres de PuTTY); - se placer dans le répertoire web :
cd public_html
- télécharger la dernière version de WordPress :
wget http://wordpress.org/latest.tar.gz
- décompresser l’archive :
tar -xzvf latest.tar.gz
- effacer l’archive :
rm latest.tar.gz
- renommer le répertoire wordpress en blog (ou en tout autre nom de votre choix) :
mv wordpress blog
- pointer sur /home/nummat/public_html/blog/ :
cd blog
- mettre tous les fichiers récursivement en accès rw pour owner et groupe (nummat) :
find . -type f -exec chmod 0660 {} \;
- mettre tous les dossiers récursivement en accès rwx pour owner (nummat) et rws pour le groupe (nummat), et en pré-attribuant ce groupe pour les futures créations de répertoires par le serveur (set guid actif) :
find . -type d -exec chmod 2770 {} \;
- renommer le fichier wp-config-sample.php en wp-config.php :
mv wp-config-sample.php wp-config.php
A ce stade, il est nécessaire d’éditer le fichier wp-config.php. Cela peut se faire directement sur le serveur si le répertoire est “monté” en ssh, ou alternativement en travaillant sur une copie déchargée en local à l’aide d’un logiciel client ftp comme Filezilla (dans ce dernier cas, il faudra “uploader” le fichier après édition). On commencera par éditer les lignes des paramètres de la base de données :
- define(‘DB_NAME’, ‘nummat_db’);
- define(‘DB_USER’, ‘nummat’);
- define(‘DB_PASSWORD’, ‘password_database’);
Dans la section “Authentication Unique Keys and Salts”, il est utile pour des raisons de sécurité de générer des clés via le générateur de WordPress et les copier (8 lignes).
Afin de permettre à WordPress les mises à jour, ajouts de thèmes, plugins, il est nécessaire d’ajouter à la fin du fichier les quelques lignes suivantes (renseignez-vous auprès de votre administrateur système pour transposer à d’autres sites) :
/** FTP vars / */ define('FS_METHOD', 'direct'); define('FTP_BASE', '/home/nummat/public_html/blog/'); define('FTP_CONTENT_DIR', '/home/nummat/public_html/blog/wp-content/'); define('FTP_PLUGIN_DIR ', '/home/nummat/public_html/blog/wp-content/plugins/'); define('FTP_USER', 'nummat'); define('FTP_PASS', 'password_du_compte'); define('FTP_HOST', 'w3.umons.ac.be'); define('FTP_SSL', false);
Après sauvegarde et “upload” du fichier, on peut à présent configurer WordPress via un navigateur web, en pointant sur http://w3.umons.ac.be/perso/Nom.Prenom/blog/wp-admin/install.php. Vous aurez à définir les données d’un “superutilisateur/administrateur” du blog : identifiant, password, nom et email. A ne pas perdre évidemment !
Une fois cette étape accomplie, votre blog est pré-configuré et (presque) opérationnel. Voici à quoi il pourra ressembler :
Une toute dernière action importante. Plutôt que de travailler avec le compte d’administration, il est utile de créer un compte séparé, dont le rôle est celui d’éditeur. Suivant les tâches à effectuer, administration du site ou responsabilité éditoriale, vous utiliserez l’un ou l’autre de ces comptes. Vous avez bien entendu la possibilité d’ajouter d’autres utilisateurs en leur attribuant des rôles particuliers (abonné, auteur, contributeur).